Mon expérience étudiante au MAUM
Mon expérience au MAUM comme étudiante infirmière
Par Elizabeth Landry
Cet été, j’ai été employée
au Musée acadien de l’Université de Moncton avec le programme Jeunesse Canada
au travail (JCT). Comme étudiante en science infirmière qui n’avait jamais pris
un cours d’histoire à l’Université, travailler dans le domaine d’histoire était
un peu intimidant, mais une excellente expérience d’apprentissage.
Malgré d’être une Landry,
je connaissais très peu la culture acadienne avant mon emploi au MAUM. J’ai
appris le français à l’école, en immersion précoce, puisque mes parents sont
anglophones. Une des grandes raisons pour laquelle j’ai décidé d’entreprendre
mes études postsecondaires à l’Université de Moncton était pour but de
reconnecter avec ma culture acadienne. Au cours de mon emploi cet été, j’ai été
une éponge. Pendant mes premières semaines au travail, j’ai absorbé de
l’information sur l’histoire de l’Acadie et de la vie des Acadiens avant et
après la déportation pour que je puisse offrir des visites guidées de notre
exposition permanente. Ma curiosité m’a souvent menée à effectuer des
recherches additionnelles et j’ai appris à apprécier l’étude de l’histoire.
En plus d’offrir des
visites guidées de l’exposition permanente, j’ai travaillé sur quelques projets
indépendants. Mon premier grand projet était la transcription des
enregistrements audios dans notre exposition, ainsi que la transcription d’une
visite guidée de la partie thématique durant environ une heure et demie. Puisque
je suis une personne qui apprend mieux de façon auditive, cette tâche m’a
permis d’apprendre beaucoup sur les nombreux objets dans notre exposition. J’ai
adoré partager ces anecdotes intéressantes avec les visiteurs lors de
l’animation des visites guidées.
Ma tâche principale cet
été était le développement d’un programme muséal pour les personnes atteintes
de troubles neurocognitifs, principalement la maladie d’Alzheimer. J'ai été
ravie de débuter ce projet, puisqu’avant mon travail au Musée acadien, je
travaillais auprès des personnes atteintes de troubles neurocognitifs comme
préposée aux soins. Je suis très reconnaissante au MAUM que j’ai eu
l’opportunité de me servir de mes connaissances en sciences infirmières pour contribuer
à l’amélioration de l’accessibilité au musée.
Afin de développer cette
programmation muséale, en plus de me servir de mes connaissances apprises lors
de mes études en sciences infirmières à l’Université de Moncton, j’avais dû
faire beaucoup de la recherche. En développant la programmation pour le MAUM, je
me suis grandement inspirée des musées européens, notamment du House of
Memories au Musée de Liverpool, un pionnier des programmes muséaux pour les
personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
J’ai réussi à développer
des plans de déroulement pour trois activités distinctes visant les personnes
atteintes de troubles neurocognitifs au MAUM, dont la création des Arbres des
souvenirs, le Boulevard de la mémoire et Semences pour la souvenance. Comme
étudiante en sciences infirmières, ce projet m’a permis d’intégrer mes
connaissances acquises pendant mes cours universitaires et collégiaux avec mon
apprentissage récent de l’histoire acadienne à mon emploi d’été.
Je suis très
reconnaissante au MAUM et à JCT de m’avoir offert cette opportunité de travail
cet été. En plus de mettre en usage mes apprentissages en sciences infirmières,
mon emploi au MAUM m’a permis d’améliorer mes compétences de discours public et
de la rédaction.
Étudiante en sciences infirmières à l’Université de Moncton, Elizabeth Landry est guide-animatrice étudiante au Musée acadien de l’Université de Moncton depuis juin 2021. En mai 2020, elle a terminé le programme de Service de soutien aux personnes atteintes d’Alzheimer et autres démences au CCNB. Elizabeth est également membre du comité national Young Canadians’ Roundtable on Health, où elle travaille sur les initiatives pour améliorer l’accessibilité dans les soins de la santé au Canada. Elle travaille actuellement en collaboration avec le personnel au Musée acadien pour au développement de programmes muséaux accessibles, visant les personnes atteintes de troubles neurocognitifs. Inuk de la NunatuKavut, Elizabeth pratique l’art oratoire depuis un jeune âge et utilise fièrement sa voix pour la défense des droits des peuples minoritaires.
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