Mon expérience en tant que membre du groupe Katimavik

Par William Fayant
Premièrement, j’aimerais remercier Katimavik, l’organisation bénévole dont je suis membre, de m’offrir cette opportunité de visiter Moncton et de faire du travail bénévole au Musée acadien de l’Université de Moncton. Une des philosophies centrales de Katimavik concerne la politique d’inclusion : nous misons à acquérir des connaissances et à travailler avec des groupes de la région que nous visitons. En plus de faire partenariat avec la communauté Mi’kmaq et le groupe local LGBTQ2+, nous voulons reconnaitre et appuyer le peuple acadien du Nouveau-Brunswick et souhaitons tisser des liens avec eux.

Étant le bénévole de Katimavik travaillant au Musée acadien, je peux avoir un impact sur la communauté locale tout en apprenants à propos de la culture acadienne. De ce fait, je pourrai transmettre mes nouvelles connaissances à mes paires de Katimavik, et également, au prochain groupe qui nous suivra au mois de septembre 2018. Katimavik est très fortuné d’avoir eu un placement dans la ville de Moncton, et je suis honoré d’être le premier de plusieurs bénévoles Katimavik à travailler dans cette superbe institution, pour des années à venir.

L'un des éléments le plus importants chez l’organisme Katimavik est d’encourager fortement ses bénévoles à apprendre le français et l’anglais. Ayant grandi dans une communauté anglophone en Saskatchewan, mon français était quasi non existant à mon arrivée à Moncton. Grâce à l’atmosphère amicale et serviable du Musée acadien, j’ai acquis une connaissance de base du français parlé et je peux également comprendre des phrases de niveau intermédiaire. J’ai accompli ceci seulement 3 semaines après mon arrivée au Musée; imaginez comment avancer sera mon français suite à ma période de 3 mois!

De plus, travailler au Musée m’ouvre beaucoup de portes, soit sur le plan académique ainsi que professionnel. Ayant complété un baccalauréat ès arts en histoire de Univeristy of Regina, je m’étais concentré jusqu’à présent sur la France impériale et ses colonies. En travaillant ici, j’ai pu voir ces mêmes sujets que j’ai étudiés, mais d’une perspective canadienne. Bien que je me questionne toujours sur mon sujet d’étude au niveau de la maitrise, avoir eu de l’expérience et de la visibilité concernant la riche culture acadienne m’a certainement élargi les horizons. Cette expérience m’a inspiré à choisir un point de vue centré sur le Canada dans mes études futures. Finalement, si je décide de choisir l’histoire comme ma carrière professionnelle, je sais que de travailler dans un musée est une cause digne à dédier une carrière pour n’importe quel étudiant du domaine.

Bien que ça ne fasse qu’un petit montant de temps, je sais que je suis à la meilleure place possible. En ayant choisi de travailler avec le Musée acadien, j’acquiers des expériences, des compétences linguistiques et la passion qui est requise afin d’exceller académiquement et de trouver la carrière idéale qui reflète mon domaine d’étude.

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