Une expérience en recherche historique
Mélanie Morin en spécialisation - histoire (4e
année) et Mélanie Desjardins en spécialisation – histoire (3e année)
assistent le professeur adjoint Gregory Kennedy du Département d’histoire et de
géographie à l’Université de Moncton.
Sous un autre angle, le traitement de recensement nous a donné une avance sur nos autres collègues de classes lorsqu’on devait traiter de nombreuses données ou composer avec plusieurs sources. Contrairement à ceux qui n’ont pas eu la chance de composer avec ce genre de travail, on a acquis un certain sens d’organisation de nos sources lors de nos recherches.
par Mélanie Morin et Mélanie Desjardins
Conférence publique de Gregory Kennedy au Musée acadien
Elles s’attardèrent à retracer les soldats membres du 165e
régiment qui ont combattu lors de la Première Guerre Mondiale.
Voici qu’est-ce qu’elles avaient à dire en lien avec cette
expérience :
Notre travail d’assistantes de recherche pour M. Kennedy
consistait à identifier et trouver les soldats membres du 165e régiment
qui ont combattu lors de la Grande Guerre. Ce qui est de particulier avec ce
régiment est qu’il est composé de soldats acadiens. Donc, il n’était pas rare
de rencontrer des soldats qui partageaient des racines communes à nous ou à
notre société.
Notre expérience fut très enrichissante. En premier lieu,
elle nous a permis d’approfondir nos connaissances au sujet de la contribution
acadienne lors de la Première Guerre Mondiale. Deuxièmement, elle nous a
grandement renseignées sur le passé de la géographie des Maritimes. En fait, de
nombreux lieux évoqués dans les recensements n’existent plus ce qui nécessite
une certaine recherche de notre part.Sous un autre angle, le traitement de recensement nous a donné une avance sur nos autres collègues de classes lorsqu’on devait traiter de nombreuses données ou composer avec plusieurs sources. Contrairement à ceux qui n’ont pas eu la chance de composer avec ce genre de travail, on a acquis un certain sens d’organisation de nos sources lors de nos recherches.
Il reste tout de même que notre expérience nous a appris que
le dépouillement de sources aussi nombreuses est un travail ardu. On a
rencontré plusieurs défis. Ce travail nécessite donc beaucoup de patience puisque
dans plusieurs cas, même la majorité, nous avons passé de nombreuses heures à
chercher pour un soldat spécifique et aboutir à aucun résultat.
Par contre, il faut voir les points positifs de notre
travail. Tout d’abord, le bon sentiment d’avoir trouvé un nombre significatif
de ses soldats est inexplicable. Cet emploi nous a aussi permis d’acquérir un
bagage d’expérience dans le métier d’historien. Enfin, le rôle d’assistante de
recherche, malgré les obstacles rencontrés, nous a donné l’envie de poursuivre
nos études en histoire au niveau du deuxième cycle.par Mélanie Morin et Mélanie Desjardins
Le Musée acadien de l’Université de Moncton présente une conférence publique de Gregory
Kennedy intitulée : « L’Acadie offre son bataillon : les soldats du 165e bataillon et la Première Guerre mondiale ». La conférence aura lieu, le mardi 11 février
2014 à 18 h 30 au Musée acadien (pavillon Clément-Cormier), au 405, avenue de
l’Université à Moncton, Nouveau-Brunswick.
Gregory Kennedy est spécialiste de l’histoire
acadienne. Il a obtenu son doctorat en
histoire en 2008 à la York University.
Il a été boursier postdoctoral à la University of Guelph en 2008 et
2009. Depuis 2009, il est professeur
adjoint au Département d’histoire et de géographie à l’Université de
Moncton. Il a publié plusieurs articles
scientifiques dans les revues savantes y compris Historical Methods, The
Journal of Family History et Acadiensis.
Son premier livre, Something of a Peasant Paradise? Comparing Rural Societies in Acadie and the
Loudunais, 1604-1755, paraîtra en mars 2014 aux Presses universitaires
McGill-Queen’s.
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