Mon expérience au Musée acadien


Par Marie-Hélène L’Espérance
Je suis étudiante à la maîtrise en histoire à l’Université de Moncton. Dans le cadre de ma thèse, je m’intéresse à l’évolution de la représentation des femmes dans les bandes dessinées traitant la résistance contre le nazisme durant la Deuxième Guerre mondiale. Cet été, j’ai eu l’occasion de travailler comme archiviste de collection au Musée acadien.

Comme archiviste de collection, ma tâche principale est d’ajouter les objets de la collection du Musée acadien (par exemple : des cartes postales, des photographies, etc.) dans la base de données Ultima. En plus d’inclure les éléments de base, comme le nom de l’objet, le type d’objet, la description physique de l’objet, j’entame parfois des recherches sur l’Internet pour trouver des renseignements sur l’historique de l’objet. Comme tâche, l’entrée de données m’a permis d’explorer la collection du Musée acadien, ainsi qu’apprendre sur l’histoire de personnages et communautés acadiennes.

Un autre aspect de mon emploi consiste en la rédaction de fiches d’informations sur certains objets fabriqués ou utilisés par des femmes acadiennes. Cet exercice m’a permis de tracer le parcours de certaines femmes acadiennes qui se sont démarquées au quotidien, malgré les contraintes qui leur étaient imposées par la société. Je pense tout particulièrement à Sophie Allain, une mère de famille qui préparait et vendait son propre médicament, le « Remède acadien », et Marie Léger, la première femme au Nouveau-Brunswick à obtenir un diplôme en thanatologie.

Pour la durée de mon emploi d’été, j’ai travaillé à partir de la maison. Comme introvertie, le télétravail me convient énormément, car il me permet de travailler tranquillement chez moi. J’aime écouter des balados en travaillant, ainsi que manger des collations à n’importe quel moment. Par contre, habiter seule n’est pas toujours facile; mon partenaire travaille actuellement aux États-Unis et je n’ai pas d’animaux de compagnie.
Le seul inconvénient que je puisse attribuer au télétravail est de ne pas pouvoir observer les objets en réel. Bien qu’elles soient de bonnes qualités, les photographies sur lesquelles je m’appuie ne révèlent pas tout : les petits détails cachés, les inscriptions parfois illisibles, etc.

Dans le contexte de la pandémie, je ne pensais pas pouvoir trouver un emploi d’été, et encore moins dans le domaine de l’histoire. Pour cette raison, je suis très reconnaissance envers le Musée acadien. Cette expérience de travail m’a permis d’élargir mes champs d’intérêt, ainsi que développer des compétences qui vont m’être indispensables dans le futur. Travailler au Musée acadien demeurera un de mes meilleurs souvenirs de l’année 2020!

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