Un deuxième été au MAUM
Laurence LeBlanc Côté
Mon tout premier emploi a été
en tant que guide-interprète d’un site historique, et depuis, j’ai accumulé
plus de quatre étés d’expérience dans ce type de rôle dans trois différents
musées. Depuis mon premier été, je suis tombée amoureuse de l’art de raconter
l’Histoire, mais à la fin de mon quatrième, je me sentais prête à explorer
d’autres rôles dans le domaine muséal. Le Musée acadien de l’Université de
Moncton m’a donné cette occasion et en fin mai j’ai commencé mon été en tant
que conservatrice-adjointe.
Ce rôle a été comme aucun autre
que j’ai occupé et j’en suis très reconnaissante. En fait, mon travail de cet
été était entièrement relié à l’élaboration d’une exposition temporaire sur le
phénomène de la migration des femmes acadiennes vers les États-Unis en
collaboration avec le projet TSMF (Trois siècles de migration francophone en
Amérique du Nord). À des tâches plus administratives, comme la création d’un
calendrier de production, se sont ajoutées des tâches de recherche visuelle, de
médiation culturelle, la création d’un fonds d’archives qui touche à la
migration des femmes acadiennes au CÉAAC (Centre d’études acadiennes
Anselme-Chiasson) et plus encore.
Cet emploi étudiant m’a initiée à la production d’exposition muséale et aux aspects plus organisationnels d’un projet de longue durée. De plus, je sens que j’ai contribué au musée de façon concrète et j’ai hâte de visiter l’exposition dans deux ans.
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